Hyacinthe Belbéoc'h

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Hyacinthe Belbéoc'h
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Fonctions
Président
Office central
-
Président
Coopagri Bretagne
-
Vice-président
Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Parentèle
Eugène Alexandre Belbéoc'h (d) (oncle)
Eugénie Belbéoc'h (d) (tante)
Xavier Belbéoc'h (d) (cousin)
Joseph Belbéoc'h (d) (cousin)
Eugène Belbéoc'h (d) (cousin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de

Hyacinthe Belbéoc'h, né le à Pouldavid-sur-Mer et mort en 1982 à Douarnenez est un ingénieur agronome et homme politique français[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Pierre Hyacinthe Belbéoc'h, agriculteur et maire de Pouldergat entre 1912 et 1919, puis en 1944 ainsi que maire de Pouldavid-sur-Mer entre 1919 et 1925. Son frère, Eugène Alexandre Belbéoc'h est le beau-frère de l'industriel breton René Bolloré, étant marié à Eugénie Bolloré, fille du médecin Jean-René Bolloré.

En 1951, il se présente aux élections cantonales dans le Finistère, sur une liste menée par le Centre national des indépendants et paysans (CNIP) dans le canton de Douarnenez où il recueille 22,94 % des voix au premier tour.

Il préside de 1956 à 1978 l'Office central (à l'origine de Triskalia, Eureden, Groupama Loire-Bretagne et du Crédit mutuel de Bretagne), ainsi que la Coopérative des agriculteurs du Finistère et des Côtes-du-Nord de 1953 à 1967[2]. À l'Office central, il est l'homme des transformations et participe à la création du Crédit mutuel de Bretagne[3],[4]. Il présidera par la suite la chambre d'agriculture de Bretagne[5], la chambre d’agriculture du Finistère et sera vice-président du CELIB.

Le 11 mai 1968, alors que les départs dans l'agriculture s'accélèrent, le Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons (CELIB) demande à être reçu par le Premier ministre Georges Pompidou. Le 31 mai, il est alors reçu avec René Pleven, Paul Ihuel, Gabriel de Poulpiquet, Georges Lombard, Henri Ducassou, Jean Rohou, Joseph Martray et Georges Pierret à Matignon par le Premier ministre Georges Pompidou pour près d'une heure et demi de négociations[6],[7]. Celles-ci permettent l'obtention d'engagements forts de l'État en Bretagne sur plusieurs années, dont la construction du port de Roscoff - Bloscon, du Plan routier breton, du centre océanographique de Bretagne (futur Ifremer) ou encore de l'amélioration des liaisons ferroviaires et aériennes vers la Bretagne[8].

En 2011, Yves Le Baquer, ancien directeur général du Crédit mutuel de Bretagne de 1984 à 1996 dit de Hyacinthe qu'il se souvient d'un homme « d'une grande bonté »[3].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Généalogie de Hyacinthe BELBEOC'H », sur Geneanet (consulté le )
  2. « Cinq présidents et des héritiers de renom », sur Le Télégramme, (consulté le )
  3. a et b « CMB-Arkéa. «L'office central est notre ADN» », sur Le Télégramme, (consulté le )
  4. Finistère Penn ar Bed, « N° 121 – Landerneau fête les 100 ans de l'Office central » [PDF], sur calameo.com (consulté le )
  5. Romain Pasquier, La capacité politique des régions: Une comparaison France/Espagne, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-3860-3, lire en ligne)
  6. Bernard Le Nail, « Le vendredi 31 mai 1968, une date très importante dans l'histoire de la Bretagne contemporaine », sur Agence Bretagne Presse (consulté le )
  7. Florent Le Bot et Fabrice Marzin, « Le mai 1968 breton et ses acteurs face à une révolution pompidolienne en matière d’économie des territoires », dans 1968, entre libération et libéralisation : La grande bifurcation, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 237–258 p. (ISBN 978-2-7535-6742-9, lire en ligne)
  8. « La dure migration de la direction de l'Ifremer à Brest », sur Les Echos, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]